vendredi 26 septembre 2008

Thématique choisie par la Fondation Pact (fr)

Thème choisie par Fondation PACT : Dialogue interculturel et intégration
Justification:
Pour la Roumanie, la nécessité de se concentrer sur le dialogue interculturel et l’intégration émerge de nombreux problèmes auxquels la population Rom est toujours confrontée, particulièrement dans les communautés rurales: ségrégation, discrimination dans le domaine de l’emploi, droit au logement, éducation et santé, usage excessif de la force dans les communautés Roms, administration raciale de la justice et discrimination des femmes et des enfants Roms.
Il est un fait que la marginalisation/auto-marginalisation et la discrimination continues envers la population Rom provient du manque de connaissance de la culture Rom, motif souvent invoqué par les non-Roms comme l'un des facteurs principaux de ségrégation. Le gouvernement Roumain et les organisations non gouvernementales ont commencé à aborder tous ces aspects, en particulier après les années 1990. Pourtant, une bonne partie d'entre elles restent encore à traiter. L’auto-marginalisation, particulièrement parmi les jeunes Roms dans les petites communautés, est un problème grave, qui découle d'un manque de confiance et de la dénégation de leur propre identité, en relation avec les traditions et la culture Rom, qui sont rejetées par la grande majorité de la société. Finalement, dans la plupart des communautés, l'intégration des Roms signifie que les citoyens Roms sont assimilés par le reste de la communauté et cela se produit habituellement lorsque les Roms adhèrent ou se conforment aux traditions locales.
Compte tenu du fait que l'inclusion des Roms est une chose nécessaire non seulement en Roumanie mais également dans toute l'Europe, la Fondation PACT souhaite la promouvoir en créant un cadre pour le dialogue interculturel. L’équipe de la Fondation PACT a déjà eu des projets divers dans des nombreuses localités rurales et urbaines, petites ou moyennes, en travaillant avec des groupes de citoyens représentant les personnes défavorisées et désavantagées au sein de leurs communautés. Dans plusieurs de ces communautés, la situation des Roms est très variée:
- Il y a des communautés où les Roms sont des citoyens totalement assimilés et il n'y a pas de différences visibles entre eux et les Roumains et ici, les relations sont relativement bonnes ;
- Il y a des communautés où les citoyens Roms ont des traditions spécifiques à leur culture et les relations sont fondées sur des intérêts communs, et pourtant, les deux groupes sont tout à fait distincts ;
- Et il y a des communautés où la distance entre les Roms et les Roumains est très claire, les relations entre eux étant à la limite de conflit.

Par conséquent, la Fondation PACT propose comme un sous-thème: identifier les moyens qui facilitent le dialogue interculturel afin qu’il améliore la perception que les Roms ont des Roumains et vice-versa, en vue d'une meilleure collaboration et participation au développement de la communauté, donc une intégration véritable des Roms dans les communautés locales, dans les localités où, par l’intermédiaire de ses programmes et projets, la Fondation PACT a développé l’initiative civique parmi les membres de la communauté.
Les 5 réunions locales sont destinées à identifier et a faciliter des discussions concernant les moyens efficaces afin que le dialogue interculturel puisse améliorer les relations entre les Roms et les Roumains, tous les deux au sein de leur propre communautés et généralement, dans les localités ou les Roms et les Roumains vivent ensemble et néanmoins séparés.
Compte tenu de ce contexte, la question principale est: le dialogue interculturel peut-il contribuer à l'amélioration des relations interethniques? Et les aspects de cette question seraient:
- Que pouvons-nous faire (quels serait les moyens), de sorte que, par l’intermédiaire du dialogue interculturel, les relations entre les Roms et les Roumains deviennent meilleures, dans les 3 cas mentionnés ci-dessus?
- À quel point connaissons-nous la culture de l’autre?
- À quel point comprenons-nous et en quelle mesure est-on est préparé à accepter les spécificités des autres groupes ethniques?
- Pourquoi les Roms assimilés (qui n'ont plus de spécificités ethniques) ont de meilleures relations avec la communauté majoritaire et ceux qui continuent de garder des éléments de la culture et de la tradition sont marginalisés ou se marginalisent eux-mêmes?
- Comment les communautés Roms, géographiquement séparés, pourraient-elles participer au dialogue interculturel ?
Toutes ces questions seront abordées lors des débats et ateliers de travail que la Fondation PACT organisera ensemble avec d’autres organisations ayant une expérience dans les communautés interethniques en Roumanie, en ce qui concerne la manière dont les relations entre les Roms et les Roumains ont influencé le processus du développement/facilitation communautaire. La mesure de ce bon développement des projets locaux dépendra de la qualité des relations interethniques et si les Roms et les Roumains travaillent ensemble afin de contribuer (et de quelle manière) à une amélioration des relations interethniques dans ces communautés ou vice-versa.

Thématique choisie par la Fondation EAES (fr)

Thèmatique choisie par la Fondation EAES : Dialogue interculturel et intégration
Justification :
L’Andalousie s’est convertie au cours de son histoire en un espace de rencontres, de fusion des cultures, de mélanges et d’interculturalité. Sa situation géographique a servi et sert aujourd’hui encore, de pont entre deux continents, se constituant ainsi comme un espace de frontières qui a facilité les contacts et les dialogues entre le nord et le sud.
D’un autre côté, et jusqu’à il y a encore peu de temps, notre région a été l’origine de migrations constantes, tant vers des zones plus industrialisées de l’Espagne, que vers d’autres pays (principalement la France, la Suisse, l’Allemagne et le continent américain). Il est intéressant de mentionner qu’entre les années 1961 et 1975, plus d’un million d’Andalous émigrèrent avec l’objectif d’améliorer leurs conditions de vie ce qui engendra un perte conséquente de capital humain dont la région souffre encore. Ainsi, en dépit du retour de beaucoup d’entre eux, les Andalous qui vivent et travaillent en dehors de l’Andalousie sont nombreux, avec le déficit que cela implique.
Mais, de toute manière, les changements socioéconomiques que traversent les sociétés modernes à un niveau planétaire, contribuent à modifier les courants migratoires : notre terre d’émigration devient terre d’accueil pour les immigrants. De plus, l’Andalousie est un lieu de passage pour ceux qui souhaitent atteindre d’autres régions ou pays plus au nord.
Nous considérons que nous sommes une société mûre et tolérante, qui a expérimenté dans les dernières décennies de grandes avancées en matière de niveau de bien-être auquel les migrations ont bien sûr contribué. Pour cette raison, les citoyens andalous sont prêts à débattre de la diversité culturelle comme un moyen d’enrichissement mutuel et élément intégrateur de la société andalouse.
Nous préciserons nos objectifs en consultant divers représentants de la société civile andalouse en utilisant la méthode des groupes de discussion, les entretiens et la présentation de parcours personnels, etc.
De cette manière, nous souhaitons mettre l’accent sur le rôle de l’économie sociale comme une alternative efficace qui favorise l’intégration dans le monde social et professionnel au travers de la coopération, du dialogue et de l’effort que produisent les agents qui participent à cette manière d’entreprendre.
Un autre aspect qui doit être analysé par la société civile est le rôle des administrations publiques en ce qui concerne l’intégration totale de la population immigrée et des différents groupes ethniques dans divers secteurs (social, culturel, économique, professionnel, etc.) avec pour but d’atteindre une véritable égalité des conditions.

Thématique choisie par la Fondation Macif (fr)

Thématique choisie par la Fondation Macif : Dialogue interculturel et intégration
Justification :
L’intégration est un sujet qui mobilise la Fondation Macif depuis plusieurs années à travers différents programmes et actions.
En participant en tant que partenaire à des programmes européens :
-« Economie sociale et intégration des jeunes issus de l’immigration dans la société européenne », programme soutenu par la DGEAC de la Commission européenne et piloté par le Pôle européen des fondations de l’économie sociale,
-« Le travail pour l’intégration » programme soutenu par la Commission européenne et porté par la CGIL un syndicat italien,
Mais également en s’impliquant au niveau national dans des actions de sensibilisation dont la dernière en date est un concours lancé par la Fondation Macif sur le thème « Economie sociale, diversité ethnique et emploi » et dont la remise des Prix s’effectuera le 27 novembre 2008 à Paris.
Pour l’accompagner dans ses engagements sur l’intégration, sur la lutte contre les discriminations et sur la diversité, la Fondation Macif a bénéficié du soutien depuis plusieurs années de partenaires au sein du Ministère de l’Immigration et de l'intégration et de l’Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances).
La Macif, fondateur de la Fondation Macif est une mutuelle d’assurance. De fait elle appartient à l’économie sociale. Son organisation représentative repose sur une démocratie à 3 étages. Ses 4.700.000 sociétaires élisent 1899 délégués régionaux), lesquels élisent en leur sein les 144 délégués nationaux qui forment l’Assemblée générale de la Mutuelle. C’est parmi eux que sont élus également les administrateurs.
Ils sont salariés, professionnels indépendants, employeurs, syndicalistes des cinq confédérations représentatives, militants associatifs, mutualistes, coopératifs. Des hommes et des femmes tous volontaires.
C’est parmi les délégués de la Macif que la Fondation Macif envisage de constituer des groupes de citoyens représentatifs de la société civile, favorisant ainsi le principe de « fertilisation croisée ». Porteurs d’expériences et de propositions, les acteurs des rencontres pourront également être relais au sein des institutions, des syndicats et de la société civile des échanges initiés au sein des groupes de parole.
La Fondation Macif, à travers le prisme de l’économie sociale, projette de traiter le thème du « dialogue interculturel et intégration » sur l’axe de l’intégration sociale, mais également l’intégration économique. Considérant une idée fondamentale exprimée par le Haut Conseil à l’Intégration en France, selon laquelle « dans notre société, la reconnaissance des individus passe fondamentalement par le travail, principal facteur d’intégration ». Intégration des primo arrivants, mais également des jeunes des quartiers défavorisés et notamment des jeunes issus de l’immigration, ou bien encore des femmes issues de l’immigration.
L’intégration n’est pas l’assimilation, elle ne vise pas à réduire les différences.
D’où l’importance qu’il conviendra de donner au dialogue interculturel dans les cercles de réflexion, afin d’aborder les questions relatives au respect des diversités.

Thématique choisie par CSV (fr)


Thème choisi par CSV : La perception de l’interculturalité par la société civile
Justification:
La société britannique, loin de se désintéresser de la politique, exprime ses intérêts politiques d’une autre manière qu’en votant, en se présentant aux élections ou en faisant pression sur leurs élus. Les Britanniques sont bien plus enclins à s’engager pour une cause, à assister à une manifestation d’envergure ou à un évènement tel que le « Live8 »1, qui déclenche un véritable intérêt au sein de la société britannique. Les citoyens doivent connaître l’impact des politiques de l’Union européenne sur leur vie. Il faut proposer des espaces permettant de mêler les discussions sur ces politiques aux débats locaux, régionaux et nationaux. C’est une nécessité si l’on veut surmonter les écarts et notamment celui entre les identités nationales et les différentes cultures européennes qui sont largement représentées au Royaume-Uni. La société civile européenne est susceptible de se fragmenter en ‘bulles nationales’.
Quelque soit le sujet, les 27 débats nationaux mis bout à bout ne constitue pas un débat européen. Et ceci tout particulièrement au Royaume-Uni. Il est donc important de réfléchir sur le thème de la perception de l’interculturalité par la société civile afin de surmonter les obstacles qui trouvent leur origine dans les réflexes nationalistes.
Nous proposons de traiter le thème de la perception de l’interculturalité par la société britannique en créant des plateformes d’échange et de réflexion sur les manières de faire entendre la voix de ces personnes concernées par les politiques européennes. Ces plateformes seront aussi un moyen de s’engager directement auprès des parlementaires et des décideurs politiques européens. CSV créera des cercles d’étude locaux pour réfléchir sur l’interculturalité ainsi que sur le dialogue interculturel, la migration et la participation et sur leurs impacts au niveau de la ville et de la région.
Ainsi faisant, nous créerons des espaces de débat sur l’interculturalité au sein des différents groupes cibles : réfugiés, personnes directement engagées au sein de leur communauté, jeunes des écoles secondaires ainsi que bénévoles. Les discussions sur la perception de l’interculturalité par les participants permettront de découvrir les moyens d’expression de la société civile britannique pour débattre des questions européennes et pour informer, influencer et s’engager aux côtés de leurs parlementaires européens. Nous comparerons les résultats des élections du Parlement européen de 2004 avec celles de 2009 dans les territoires où les cercles d’étude seront situés et essaierons de nous concentrer sur l’influence des questions européennes interculturelles sur la participation politique.
1 Live 8 est une série des concerts qui a eu lieu au début du mois de juillet 2005 dans les pays membres du G8. Les concerts précédèrent le sommet du G8 qui eut lieu à l’hôtel Gleneagles à Perthshire au Royaume-Uni. Le live 8 coïncide aussi avec le 20e anniversaire du Live Aid. Cette manifestation est menée en parallèle avec la campagne britannique « Make Poverty History » (en français : « Abolissons LaPauvreté »). Cette campagne vise à faire pression sur les dirigeants des pays les plus riches de la planète pour qu’ils effacent la dette publique des pays les plus pauvres, notamment ceux d’Afrique, qu’ils augmentent et améliorent l’aide humanitaire et économique et qu’ils établissent des règles commerciales plus justes pour ces pays.

Projet CID : Citoyenneté, Interculturalité, Dialogue

"Citoyenneté, Interculturalité, Dialogue" est un projet transnational inscrit dans le programme "L'Europe pour les citoyens" de la Direction générale Education et Culture de la Commission européenne. Ce projet est porté par le Pôle européen des fondations de l'économie sociale avec la participation de 6 partenaires de 5 pays européens :
- CSV (Royaume Uni),
- Fondation EAES (Espagne),
- Fondation Macif (France),
- Fondation Pact (Roumanie),
- Fondation P&V (Belgique),
- Pour la Solidarité (Belgique).
Le but du projet est de créer une plateforme d'échanges et de réflexion sur le thème du dialogue interculturel, en comparant les perceptions et pratiques de la société civile au sein des différents états membres.
Le lancement du projet a eu lieu à Osuna (Espagne) le 22 septembre 2008, au cours duquel les partenaires des 5 pays ont choisi une thématique de travail qui fera l'objet de dialogues et de débats durant 6 mois avec un groupe constitué de 40 personnes représentatives de la société civile dans chacun des pays des partenaires.

CID Project : Citizenship, Interculturality, Dialogue

"Citizenship, Interculturality, Dialogue" is a transnational project that comes within the framework of the programme "Europe for citizens" of the Directorate-General for Education and Culture of the European Commission. The European network of foundations for social economy leads the project with the participation of 6 partners from 5 european countries :
- CSV (United Kingdom)
- EAES Foundation (Spain)
- Macif Foundation(France)
- Pact Foundation (Romania)
- P&V Foundation (Belgium)
- Pour la Solidarité (Belgium)
The goal of the project is to create a platform for exchanges and reflection on intercultural dialogue, comparing perceptions and practices of civil society within different member states.
The kick off meeting of the project took place in Osuna (Spain) on the 22nd september 2008.
There the partners of the five countries chose a working theme which will be discussed by the groups of 40 citizens created in each country, during 6 months.